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Edwige Aplogan, Jérémy Guillon & Gratien Zossou

20.08.2016 - 10:00 > 17.09.2016 - 19:00

Exposition collective

Cette exposition présente les œuvres réalisées durant la résidence de création des artistes Edwige Aplogan (Bénin/France), Jérémy Guillon (France) et Gratien Zossou (Bénin).

Connue pour ses drapés monumentaux sur des édifices historiques symboliques, pour cette exposition Edwige Aplogan surprend en nous proposant, aux côtés du drapés du Petit Musée de la Récade, des oeuvres plus personnelles. Peintes sur papier ciment haute résistance, reposant sur de la moustiquaire enchâssée, plusieurs de ces toiles évoquent la femme dans sa dimension maternelle, affectueuse, courageuse et combattante. Pour l'artiste, la femme est à l'avenir de l'homme, et la femme africaine, l'avenir de l'humanité. Afro-optimiste, Edwige Aplogan, rend hommage à l'Afrique, aux combats qui y sont menés et à ceux qui restent à mener.

Pour sa première exposition, Jérémy Guillon présente un ensemble de toile. L'artiste projette symboliquement les questions qui l'animent. Inspiré par la vie et la nature, son oeuvre revêt une forte dimension spirituelle. Les toiles de Jérémy Guillon aspirent le visiteur dans un monde de rêve et dans ses propres questionnements intérieurs.

Gratien Zossou présente six oeuvres, un hommage à la région de Ganvié. Zossou, littéralement l'homme de l'eau en fon, préserve ainsi travers ses oeuvres la mémoire de ces territoires lacustres. L'artiste considère ses peintures comme des poèmes visuels. Gratien Zossou saisit les nuances de couleurs, de lumière, les reflets de l'eau. Ses toiles aspirent à préserver la mémoire de ces espaces avant qu'ils ne soient envahis de batiment altérant la beauté de ces lieux.

L'artiste présente également l'oeuvre Prisonnier d'opinion une sculpture réalisé à partir de matériaux récupérés.

Entités flottantes
Installation, drapeaux et tentures d'Abomey
510 x 286 cm
2016

Depuis 2010, Edwige Aplogan emballe des bâtiments symboliques en France et au Bénin : le monument d'Adjarracodji (Porto-Novo, juillet 2010), place de l'Etoile Rouge (Cotonou, Aout 2010), immeuble Apithy (Porto-Novo, 2011), la place de la vente aux enchères devant l'immeuble de l'esclavagiste Chacha de Souza (Ouidah, 2013), une bateau sur les bords de la Gironde (Pauillac, 2015). Lors de cette résidence de création, Edwige Aplogan drape la façade du Petit Musée de la Récade. Il ne s'agit pas ici d'extraire du regard, de cacher, mais au contraire, de raviver le regard, d'appréhender ce batiment dans toutes ses dimensions symboliques.

Sur cette façade éphémère, fluide et colorée, les pays s'entremêlent de l'Afrique de l'Ouest au Brésil en passant par Cuba ou encore Haiti. Ce drapé lie, et dans un même mouvement, affirme la relation qui unit ces pays : le déplacement d'êtres asservis pour assouvir les besoins du consumérisme. Chaque drapeau est le symbole d'une entité, d'un Etat, d'une histoire. Selon l'artiste, ce drapé est un hommage à la diaspora africaine dispersée sur la surface du globe.

Entités flottantes met en valeur, dans un premier temps la petite histoire et le geste d'un homme, Robert Vallois, qui décide de créer un lieu de création artistique au Bénin - Le Centre - puis un musée en décembre 2015 : Le petit musée de la Récade. Objets collectionnés, protégés, les récades sont désormais restituées à leur terre natale.

Dans ce musée se retrace, au rythme des récades, l'histoires des souverain·e·s du Dahomey. Entités flottantes adjoint trois degrés de l'histoire et vise à questionner la mémoire. Cette oeuvre s'ancre dans le passé, et appelle à la résilience. Un appel à l'union, du territoire africain et de la diaspora. Un rappel de la nécessité de dépasser le passé pour envisager l'avenir.

Entités

Edwige Aplogan, Jérémy Guillon & Gratien Zossou

20.08.2016 - 10:00 > 17.09.2016 - 19:00
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Exposition collective

Cette exposition présente les œuvres réalisées durant la résidence de création des artistes Edwige Aplogan (Bénin/France), Jérémy Guillon (France) et Gratien Zossou (Bénin).

Connue pour ses drapés monumentaux sur des édifices historiques symboliques, pour cette exposition Edwige Aplogan surprend en nous proposant, aux côtés du drapés du Petit Musée de la Récade, des oeuvres plus personnelles. Peintes sur papier ciment haute résistance, reposant sur de la moustiquaire enchâssée, plusieurs de ces toiles évoquent la femme dans sa dimension maternelle, affectueuse, courageuse et combattante. Pour l'artiste, la femme est à l'avenir de l'homme, et la femme africaine, l'avenir de l'humanité. Afro-optimiste, Edwige Aplogan, rend hommage à l'Afrique, aux combats qui y sont menés et à ceux qui restent à mener.

Pour sa première exposition, Jérémy Guillon présente un ensemble de toile. L'artiste projette symboliquement les questions qui l'animent. Inspiré par la vie et la nature, son oeuvre revêt une forte dimension spirituelle. Les toiles de Jérémy Guillon aspirent le visiteur dans un monde de rêve et dans ses propres questionnements intérieurs.

Gratien Zossou présente six oeuvres, un hommage à la région de Ganvié. Zossou, littéralement l'homme de l'eau en fon, préserve ainsi travers ses oeuvres la mémoire de ces territoires lacustres. L'artiste considère ses peintures comme des poèmes visuels. Gratien Zossou saisit les nuances de couleurs, de lumière, les reflets de l'eau. Ses toiles aspirent à préserver la mémoire de ces espaces avant qu'ils ne soient envahis de batiment altérant la beauté de ces lieux.

L'artiste présente également l'oeuvre Prisonnier d'opinion une sculpture réalisé à partir de matériaux récupérés.

Entités flottantes
Installation, drapeaux et tentures d'Abomey
510 x 286 cm
2016

Depuis 2010, Edwige Aplogan emballe des bâtiments symboliques en France et au Bénin : le monument d'Adjarracodji (Porto-Novo, juillet 2010), place de l'Etoile Rouge (Cotonou, Aout 2010), immeuble Apithy (Porto-Novo, 2011), la place de la vente aux enchères devant l'immeuble de l'esclavagiste Chacha de Souza (Ouidah, 2013), une bateau sur les bords de la Gironde (Pauillac, 2015). Lors de cette résidence de création, Edwige Aplogan drape la façade du Petit Musée de la Récade. Il ne s'agit pas ici d'extraire du regard, de cacher, mais au contraire, de raviver le regard, d'appréhender ce batiment dans toutes ses dimensions symboliques.

Sur cette façade éphémère, fluide et colorée, les pays s'entremêlent de l'Afrique de l'Ouest au Brésil en passant par Cuba ou encore Haiti. Ce drapé lie, et dans un même mouvement, affirme la relation qui unit ces pays : le déplacement d'êtres asservis pour assouvir les besoins du consumérisme. Chaque drapeau est le symbole d'une entité, d'un Etat, d'une histoire. Selon l'artiste, ce drapé est un hommage à la diaspora africaine dispersée sur la surface du globe.

Entités flottantes met en valeur, dans un premier temps la petite histoire et le geste d'un homme, Robert Vallois, qui décide de créer un lieu de création artistique au Bénin - Le Centre - puis un musée en décembre 2015 : Le petit musée de la Récade. Objets collectionnés, protégés, les récades sont désormais restituées à leur terre natale.

Dans ce musée se retrace, au rythme des récades, l'histoires des souverain·e·s du Dahomey. Entités flottantes adjoint trois degrés de l'histoire et vise à questionner la mémoire. Cette oeuvre s'ancre dans le passé, et appelle à la résilience. Un appel à l'union, du territoire africain et de la diaspora. Un rappel de la nécessité de dépasser le passé pour envisager l'avenir.